Cinq avocats du Barreau du Tanganyika ont échangé avec les étudiants de l’Université de Kalemie, ce vendredi 6 mars 2020, autour du thème : « le rôle d’un avocat d’affaires ».
Au cours de cette rencontre qui s’est tenue dans la grande salle, le Bâtonnier Alex KABINDA NGOY accompagné de Maîtres Thony LUBULI MULONGO, Jean-Bienvenu NTWALI BYAVULWA, Dolores KIMPWENE SONIA et Junior MONSENGO FATAKI se sont relayés au micro avec un objectif précis : ouvrir les horizons professionnels des étudiants sur les métiers du droit et leur décrire le profil particulier de l’avocat d’affaires.
Après avoir fait découvrir à leurs auditeurs les différentes options de spécialisation de l’avocat, les conférenciers leur ont clairement expliqué que l’avocat d’affaire est un professionnel du droit qui accompagne les activités économiques de ses clients ; c’est un juriste complet qui doit avoir une connaissance élargie sur le droit et toutes ses facette : droit pénal, droit public, droit économique, etc.
Les intervenants ont insisté sur le fait que pour atteindre cette maîtrise de toutes les composantes de la vie des affaires, l’avocat d’affaires doit prendre sa vie professionnelle au sérieux et se concentrer au travail. Il sait profiter de l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour lire et approfondir sur les questions d’actualité juridique et économique, bref tout ce qui peut avoir un impact sur la bonne marche des affaires de ses clients.
Dans l’optique d’enrichir les échanges avec les participants, les orateurs ont pris le temps de les écouter. Les préoccupations et les doutes exprimées dans les questions posées par les participants ont témoigné de l’intérêt qu’ils avaient par rapport au thème de la conférence : ils ont particulièrement décrié l’absence de ressources documentaires pour la recherche.
A ce sujet, les ambassadeurs du Barreau du Tanganyika à l’Université de Kalemie ont rappelé que chaque étudiant devait avant tout capitaliser les moyens à sa disposition en attendant que les projets de développement de l’université puissent aboutir. Le manque d’ouvrages au sein de l’institution est certes regrettable mais n’est pas une excuse : avec un téléphone, il est possible d’être connecté à l’Internet, de consulter des sites de recherches pour approfondir les matières apprises en cours et en débattre intelligemment sur les réseaux sociaux.
Des orientations pratiques pour effectuer la recherche documentaire en ligne ont été données aux étudiants : étant donné que les sources du droit sont hiérarchisées, avant de penser aux ouvrages de grande envergure, il est nécessaire de donner priorité à la maîtrise des lois et des textes règlementaires. Et ceux-ci sont les plus accessibles sur l’Internet.
Le Bâtonnier a également profité de cette occasion pour parler des démarches entreprises par le Conseil de l’Ordre du Barreau du Tanganyika en vue de l’ouverture d’une bibliothèque au profit des avocats du Barreau.
Cet échange à caractère académique et scientifique n’a pas eu que les étudiants de droit comme participants. D’autres étudiants des différents domaines étaient présents à cette conférence et ont saisi l’opportunité pour lever les zones d’ombre qu’ils avaient sur le fonctionnement du Barreau et le travail d’un avocat au sens large du terme et celui d’un avocat d’affaires en particulier.
publié le 11 mars 2020