Soirée juridique au Barreau du Tanganyika

Les avocats du Barreau du Tanganyika ont pris part active à une soirée juridique organisée à leur attention ce samedi 7 septembre 2019.

La formation professionnelle étant au centre des préoccupations des autorités ordinales du Barreau, cette soirée a été principalement caractérisée par un échange d’expériences professionnelles de qualité.

Deux sujets ont été retenus à l’ordre du jour : « la confraternité entre avocats dans le cadre de la gestion d’un procès civil », thème animé par Maître Patrick LELU, Doyen du Conseil de l’Ordre du Barreau de Kinshasa-Gombe et « quelques notions sur les procédures simplifiées de recouvrement des créances et des voies d’exécution en droit OHADA », exposé présenté par Maître Emmanuel MADILU, Membre du Conseil de l’Ordre du Barreau de Kinshasa-Gombe.

Dans la première intervention, Maître Patrick LELU a tenu à rappeler à ses confrères qu’il est plus que temps de consolider et de promouvoir la confraternité des avocats dans toutes ses dimensions. Il a insisté sur le fait que le Barreau du Tanganyika est encore jeune et que cela constitue une excellente opportunité pour créer un environnement professionnel sain entre les avocats inscrits à son tableau. D’après ce premier orateur, la confraternité est une variable interdépendante de la discipline. Ainsi, pour favoriser l’émergence du Barreau du Tanganyika, la discipline des avocats est la seule voie possible. Il a démontré aux avocats du Barreau du Tanganyika qu’en unissant leurs efforts dans la promotion de la confraternité, ils consolideront leur discipline professionnelle et pourront, de cette manière, participer activement au développement de leur Barreau.

Dans la seconde intervention, Maître MADILU a souligné la nécessité pour les avocats de maîtriser le droit OHADA. Il s’est particulièrement évertué à décrypter certaines procédures dans le recouvrement des créances, en l’occurrence celle de l’injonction de payer, la saisie conservatoire, la saisie attribution des créances et la saisie immobilière.

Cette soirée, de grande considération pour les avocats, a connu la participation du Recteur de l’Université de Kalemie, du Président du Tribunal de Grande Instance de Kalemie et du Président du Tribunal de Paix de Kalemie.

Satisfait de l’issue positive de cette rencontre professionnelle, Maître Alex KABINDA NGOY, Bâtonnier du Barreau du Tanganyika, a réitéré son vœu de voir rayonner la profession d’avocat au sein de son barreau et ce, à travers un accroissement de la fréquence des formations professionnelles. Pour lui, l’avocat du Barreau du Tanganyika sera d’autant plus compétent qu’il acquerra des connaissances professionnelles solides.

 

 

Publié le 30 septembre 2019

Présence remarquée du Barreau du Tanganyika au premier congrès du RIFAV

Le Réseau International des Femmes Avocates, RIFAV en sigle, a été créé pour favoriser la promotion et l’émancipation de la femme avocate dans l’exercice de sa profession. Le lancement de cette structure a eu lieu à Kigali, au Rwanda, à l’occasion des activités du premier Congrès tenu du 14 au 16 août 2019.

Plusieurs Barreaux d’Afrique et du monde ont été représentés, y compris le jeune Barreau du Tanganyika qui a été représenté par deux avocates inscrites à son Tableau : Maître Salvatrice BAHINDWA BAHATI et Maître Régine MARIAMU SAFI. Cette dernière restitue les contours de ce congrès et donne par la même occasion l’impact de leur participation à ce congrès pour le compte de leur Barreau.

 

Maitre Régine MARIAMU SAFI, vous avez pris part avec Maître Salvatrice BAHINDWA BAHATI au premier congrès du Réseau International des Femmes Avocates, quelle ambiance régnait lors de cette rencontre ?

 

L’ambiance était très conviviale. D’abord parce nous avons bénéficié d’un accueil chaleureux de la part de Monsieur le Bâtonnier du Barreau du Rwanda qui accompagnait les femmes avocates de son ressort au Congrès. Ensuite, grâce à la diversité des délégations venues des différents Barreaux. Il y avait des femmes avocates de l’Afrique centrale, notamment du Congo Brazzaville, du Burundi, du Rwanda, du Cameroun. Il y en avait aussi de l’Afrique de l’Ouest, notamment de la Côte d’ivoire, du Burkina-Faso et du Benin. Il y a même eu une avocate venue de Guadeloupe.

 

Que doit-on retenir sur le déroulement de ce congrès ?

 

Le premier jour, les activités ont été lancées dans la matinée. A l’ordre du jour, la présentation du programme du Congrès, le mot de la Bâtonnière de Pointe-Noire qui a parlé du bienfondé de ce congrès et des motivations ayant conduit à la création du RIFAV. Outre cela, les participants ont suivi les allocutions des avocates les plus expérimentées, qui ont brossé les difficultés que rencontrent les femmes avocates dans cette profession. Souvent c’est le découragement et le complexe d’infériorité lié au genre, qui font que les femmes ont du mal à émerger dans la profession d’avocat. A l’issu du partage d’expériences, nous avons conclu que c’est la persévérance, le travail et le courage qui peuvent favoriser l’intégration et l’épanouissement de la femme avocate, jusqu’à glaner des responsabilités importantes, à l’instar des Avocates Bâtonnières présentes au Congrès.

 

Quel est l’impact de votre participation à ce congrès pour le compte du Barreau qui vous a mandatées ?

 

D’abord, de manière générale, grâce à la participation active des avocates de la République Démocratique du Congo, notre pays a su obtenir à lui seul une zone à part entière dans la structure organisationnelle du RIFAV. Mis à part la zone Europe et celle des Amériques, 5 zones ont été créées en Afrique : la zone RDC, la zone Afrique Centrale, la zone Afrique Australe, la zone Afrique de l’Ouest et la zone des pays des grands lacs. Par ailleurs, la RDC sera représentée au Conseil d’administration du Réseau et bénéficie d’un poste de Chargé de Communication. Ensuite, pour le compte du Barreau du Tanganyika, notre participation, nous intègre dans ce grand réseau qui prône les valeurs et les talents de la femme avocate. Cela va encourager les avocates actuelles à se battre davantage et ce sera un atout pour les avocates qui sont en processus d’intégrer notre corps au Tanganyika. Outre cela, nous allons bénéficier de cet élan novateur du RIFAV, car chaque Barreau devra se doter d’un point focal qui fera la liaison avec la structure nationale du réseau qui collabore avec le Conseil d’Administration. De cette façon, les besoins locaux seront partagés par tous et les solutions seront rapidement envisagées et mises en application.

Pour Maître Régine MARIAMU, la participation au 1er Congrès du RIFAV n’est qu’un point de départ. Elle rassure qu’au niveau local, les avocates saisiront toutes les opportunités pour faire entendre leur voix et faire valoir ce qu’elles ont d’unique. Ce sera la meilleure façon de démontrer que leur participation à cette activité est classée utile pour le Barreau près la Cour d’Appel du Tanganyika.

Publié le 11 septembre. 2019

Science un jour, science toujours

Les avocats du Barreau près la Cour d’Appel du Tanganyika, et ceux d’autres ressorts en séjour à Kalemie, ont participé à une séance de renforcement des capacités relatives à leur profession, ce jeudi 1er août 2019, dans la salle de formation du siège provisoire du Conseil de l’Ordre. 

En séjour éclair à Kalemie, c’est Me Dominique KAMBALA, Bâtonnier du Barreau du Kasaï Central, qui a animé Lire la suite

Stage au Barreau du Tanganyika

Les conditions d’admission à la liste de stage enfin dévoilées.

Les licenciés et docteurs en Droit peuvent enfin être admis à la liste de stage du Barreau près la Cour d’Appel du Tanganyika. Cette information tant attendue a été livrée à travers deux communiqués consécutifs du Conseil de l’Ordre dudit Barreau ce lundi 27 Août 2019.

Selon les communiqués signés par le Secrétaire de l’Ordre, parmi les critères phares retenus pour l’admission à la liste de stage figurent ceux relatifs aux frais, à la qualité des universités et à la documentation administrative.

Ainsi, le Conseil de l’Ordre du Barreau près la Lire la suite